Autre son de cloche sur la table ronde hier à la Préfecture de Bobigny concernant PSA : plusieurs syndicats s'estiment déçus des discussions et prévoient d'aller au Quartier Général du président-candidat Nicolas Sarkozy, le jeudi 12 avril.
Dans un article publié sur Notre Temps, nous apprenons :
"Depuis la révélation en juin de documents de travail internes du constructeur automobile émettant l'hypothèse d'une fermeture d'Aulnay, les syndicats craignent que le déclin de la production se poursuive et aboutisse à terme à un arrêt de l'activité. Plus de 3.300 personnes travaillent à l'usine PSA d'Aulnay, dont plus de 3.000 en CDI et CDD, et 300 en intérim.
"Cinq syndicats sur sept ont quitté la réunion avant la fin, devant la mauvaise foi de la direction de PSA qui affirmait qu'ils ne savaient même pas s'il y aurait un véhicule de remplacement de la C3", modèle dont la fabrication doit s'achever en 2016, a indiqué Jean-Pierre Mercier (CGT) à l'AFP.
Il a également déploré le refus de la direction "de signer un engagement par écrit sur le maintien des emplois à Aulnay" au moins jusqu'à la fin 2016."
Situation encore confuse qui ne rassurera certainement pas les employés.