Nous avions dénoncé le risque de position dominante du groupe Carrefour (Carrefour, Shopi, Ed, Champion...) sur Aulnay. En effet, la supérette Penny Market était racheté par Ed. Or, le groupe Carrefour détient dans un périmètre proche trois hypermarchés (à Parinor, BeauSevran et Rosny 2), plusieurs magasins de proximité Shopi au Vieux Pays et Ed à la place de la Gare. Depuis, Ed a cédé le magasin de la place des Etangs à Netto filiale d'Intermarché.
Or, un fait en l'apparence anodin risque de provoquer les mêmes effets mais au niveau des boulangeries. En effet, la boulangerie de la place du Général Leclerc a été rachetée par Philippe Prévost. Celui-ci détient déjà trois boulangeries sur Aulnay-sous-Bois: une au carrefour Anatole France-Jean Charcot-Jules Princet (vous savez là où les voitures se garent n'importe comment dans un carrefour complexe) et deux autres au Galion (l'une appelé Boulangerie Prévost et la seconde Aulnay 3 000).
A ce propos la centralisation des commerces du Galion et des Etangs sur l'emprise de la RN2 risque bien de poser des problèmes de sélection des commerces. On ne pourra pas avoir deux boulangeries concurrentes à 50 m, de même pour les épiceries, les pharmacies...
En ce qui concerne la boulangerie de la place du Général Leclerc, celle-ci ouvre toute la journée sans coupure le dimanche, imposant ses règles à sa concurrente juste en-face et présente depuis plus longtemps.
Jérôme Charré
8 Réponses à “L’ami du pain”
Salut.
Tant qu’on garde la meilleure Boulangerie du monde (pour son pain et ces baguettes surtout), ça va encore (celle des Etangs, près de la rue de l’Esprit).
@+.
Malheureusement, ce n’est pas sûr que cette boulangerie soit conservée dans le projet de centralisation des commerces sur la RN2. En effet, il y a trois boulangeries en lice pour ce pôle (les deux de M. Prévost et celle-ci). Il n’est pas possible de multiplier les mêmes types de commerces au même endroit que ce soit les boulangeries, les épiceries, les cafés, les pharmacies, etc. Espérons que ce choix se fasse de manière transparente et honnête.
Monsieur CHARRE
Je lis régulièrement vos articles (cette fois-ci avec décalage, déplacement professionnel oblige !)qui sont généralement pertinents. En ce qui concerne votre article sur les boulangeries de Monsieur Philippe PREVOST, votre analyse manque cruellement de reflexion. Peut-on comparer une multinationale cotée en bourse avec un artisan local ?(même avec 4 boulangeries, cela reste une activité artisanale.) Pour ma part, je préfère voir un commerce subsiter lors d’une fermeture de magasin en centre ville plutôt que de voir s’installer une nouvelle agence bancaire, intérim ou assurance. Seul le commerce local peut maintenir une vie sociale dans un quartier. Après leur fermeture, il ne nous restera plus que les grandes surfaces (dont CARREFOUR) pour aller acheter notre pain industriel le samedi après-mdi que nous dégusterons sec le dimanche matin. Cordialement
Merci de votre régularité.
Pour vous répondre, a priori il n’y a pas de lien entre une multinationale et un artisan. Mais le principe est le même, conquérir le plus de points de vente pour annihiler la concurrence.
Je rappelerais que la boulangerie Paul a commencé comme cela, et on voit ce qu’elle est devenue.
Enfin, les liens entre certaines personnes, l’attitude d’autres et l’absence d’informations concrètes sur le plan de sauvegarde du commerce ne me rassurent pas franchement sur le petit commerce dans notre ville.
je voudrais savoir si les boulangeries prevost
sont de veritables boulangerie ou alors du pain semi industriel
si le pain est vraiment realise ou si c’est un point chaud
Sur ce point, je ne pourrais pas répondre. La loi du 25 mai 1988, article 121-80 stipule que « Ne peuvent utiliser l’appellation de « boulanger » et l’enseigne commerciale de « boulangerie » ou une dénomination susceptible de porter à confusion, sur le lieu de vente du pain au consommateur final ou dans des publicités à l’exclusion des documents commerciaux à usage strictement professionnel, les professionnels qui n’assurent pas eux-mêmes, à partir de matières premières choisies, le pétrissage de la pâte, sa fermentation et sa mise en forme ainsi que la cuisson du pain sur le lieu de vente au consommateur final ; les produits ne peuvent à aucun stade de la production ou de la vente être surgelés ou congelés. »
Vu sur le site de la Confédération nationale de la Boulangerie http://www.boulangerie.org/reglementation/appelation_boul.htm
mzis pourquoi en vouloir à un commerçant qui prospère ? je vous rappelle que monsieur Prévost n’a pas chassé ces concurrents mais qu’il reprend des boutiques qui ferment parce que les propriétaires partent en retraite. que dirai t on s’il n’y avait pas de repreneur ?
n’est il pas bien qu’un artisan aulnaysien continue d’investir à aulnay? qui empeche la conccurrence de se créer ? qui empeche des jeunes de se retrousser les manches ? combien de fois entend on dans certains quartiers les gens se plaindre du manque de boulangeries ? frnachement il y a de la place pour tout le monde, mais le courage ne court pas les rues, même chez nos chomeurs !
enfin pour ceux qui s’interroge sur son pain, il faut aller à la boulangerie à l’angle du boulevard de l’hotel de ville voir le four (il est visible depuis le comptoir). c’est un four moderne extremement performant qui lui a couté un investissement important, et il a même cette année crée un nouveau pain.
cette homme ne ménage pas son temps, investit et croit à aulnay, je ne peux que le saluer. et si certains trouvent qu’il n’y a pas assez de concurrence, qu’ils n’hésitent pas, ils pourraient même suivre l’exemple de monsieur Prévost…
je suis un jeune boulanger et je vien d’emmenager à aulnay ss bois pas loin de la gare, je taf actuellement à paris alors je fait le rer tout les jours , peut etre un jour j’achetera une boulangerie de monsieur prevost!,