Souhaitez-vous l'installation du Vélib à Aulnay ? (1229 Votes) | |
Oui (936) | |
Non (234) | |
Sans opinion (59) |
Le résultat est sans appel. Plus des trois quarts des sondés souhaitent l'installation du Vélib à Aulnay. Celui-ci aurait été bien utile en ces jours de grève. De plus, comme Paris, le gestionnaire des arrêts de bus est JCDecaux. Et si Aulnay osait se lancer ?
6 Réponses à “3/4 des sondés souhaitent le Vélib à Aulnay”
Allez, ne croyez pas qu’une ville comme Aulnay puisse correspondre au besoin d’une installation de type Vélib.
– La densité de population est moindre qu’à Paris (20 000 habitant/km2 contre 5000 à Aulnay, sans compter le transit de travail pour paris)
– Les relais type gare, métro, bus sont tout aussi déficients.
– Ou implanter les stations et combien de vélos disponible ?
– Cout de l’implantation et de l’entretien
– Le flux des Vélib, le matin vers la gare, le soir vers les habitations, avec le problème d’engorgement ou de pénurie.
Bref je préfère conserver mon vélo personnel et le garer tranquillement devant mon kiosque à journaux préféré.
Il ne manque juste qu’un peu plus de sécurité pour ne pas se retrouver sans selle ou sans roue.
Mais là notre président veille … (enfin presque)
Ce fatalisme ressemble à ce qui était dit l’été dernier à Paris par les détracteurs du Vélib:
– « Le vélib va faire beaucoup de morts », or cela n’a pas amené d’augmentation des accidents
– « Vous allez voir dès les premiers jours de pluie et de froid, plus personne ne l’utilisera »
– « Tous va être cassé en un rien de temps »
– « Les vélos vont tous être au même endroit »
Ce n’est pas pour dénigrer tes questions qui sont réelles mais beaucoup ont déjà des réponses:
– Au ratio de population cela fait tout de même 40 stations de vélib pour Aulnay. Or justement il y a une densité moindre et donc beaucoup plus besoin de vélos car les choses se font plus difficilement a pied.
– Le prestataire peut être JC Decaux (qui possède déjà le marché de notre ville). Il est vrai que pour la réalisation pratique cela poserais quelques difficultés (obligation de remise du marché, compatibilité avec Paris etc…)
– Les flux de Vélibs dans un sens sont autant de trajet en auto ou bus de moins. Il y a le même risque d’engorgement qu’à Paris.
– Le coût: Outre la possibilité d’utiliser le financement de JC Decaux, ne faut il pas payer quelque chose d’utile, qui ferait des économies par ailleurs ? (trajets auto individuels, gain en flexibilité, coût climatique).
– Aulnay n’est pas qu’une cité dortoir et il n’y a pas que les trajets domicile travail. Il y a aussi toutes les petites courses, l’accès aux parcs, aux équipements sportifs, aux équipements culturels etc… Les habitants de Nonneville seraient peut être content de pouvoir utiliser un Vélib pour aller au stade nautique de Coursaille?
Pour ma part je crois qu’un projet Vélib joint a un projet AMBITIEUX d’équipement cyclable des voiries changerait le visage de notre ville en reliant entre eux les quartiers.
Ce n’est pas du fatalisme que d’émettre quelques doutes sur la faisabilité d’un système vélib.
J’en reviens rapidement sur la densité de population.
Nous avons 44 % de la surface de la commune de quartiers pavillonnaires et 11 % de grands ensembles.
Comment pouvoir tisser une offre cohérente entre pavillon et barre HLM ?
Dois-je faire 500 m pour trouver une station Vélib’ alors que je suis à 1,5 km de la gare ?
J’aime bien faire la comparaison avec la 1ere offre de JCDecaux faite à Lyon, Velo’v.
A Lyon, l’installation des Velo’v s’est faite à la fois sur Lyon et sur les communes environnantes dites du « Grand Lyon ».
En fait, je pense qu’il serait possible que Veli’b soit installé sur un groupement de communes dans le meme genre — mais il est certain que cela est un grand investissement, l’agglomération parisienne étant beaucoup plus grande que celle de Lyon. De plus, Aulnay est quand même un peu éloigné de Paris. Si une extension du réseau Veli’b parisien devait avoir lieu, je ne pense malheureusement pas qu’elle toucherait Aulnay en premier.
velib met certainement en lumière un besoin, mais il est un peu réducteur de ne voir que cette solution, d’autant qu’elle n’est pas gratuite. elle coute chere en travaux d’infrastructure, d’entretien,sans compter que pour mes amis parisiens, on ne compte plus les vélos qu’il faut aller rendre trop loin, les vélos inutilisables, et ceux que les gens attachent avec leur propre antivol pour être sûr d’avoir le leur. bref personnellement je n’y vois pas le fameux paradis que l’on décrit.
quand on regarde de près le besoin, les gens ne réclament pas qu’on leur offre un vélo, ils veulent pouvoir utiliser le leur et comme le dit justement monsieur Burlot, pouvoir le retrouver en bon état quand ils en ont besoin.
il semble donc que des parcs de stationnement bien placés et bien sécurisés répondraient de la même manière à ce besoin. à noter d’ailleurs qu’en zone pavillonnaire ou les gens peuvent disposer des moyens de sécuriser chez eux leur vélo, la demande diffère vraiment de ceux qui en habitat collectif, n’ont pas d’autre choix que de le monter carrément dans leur appartement. ce qui est un sacré handicap au développement du vélo.
je penche donc pour ma part pour des zones de stationnement sécurisées, y compris avec un badge d’accès individuel fourni à ceux qui en feraient la demande. chacun aurait donc la possiblité de rouler avec « son » vélo, d’aller de chez lui aux points centraux de la ville sans se préoccuper de la pérennité de son « investissement ». le cout serait sans commune mesure avec vélib.
mais pour ne rien vous cacher, toutes ces questions sont à l’étude et nous ne nous enfermerons pas dans une seule vision du problème.
Le projet d’extension de Vélib’ en banlieue semble en tout cas se préciser : les premières conventions pour étendre le dispositif aux communes limitrophes de Paris (300 stations prévues) devraient être prochainement finalisées et présentées au conseil de Paris des 17 et 18 décembre.
Ce qui est prévu : les bornes en banlieue seront installées sur les grands axes d’accès à la capitale ainsi qu’aux abords des gros équipements, comme le MAC-Val de Vitry (musée d’art contemporain) ou plus proche de nous le Stade de France (histoire de faire un peu de sport avant d’être spectateur…)
Jean-Gauthier Quintard