Photo : France Info
Dans le cadre de son partenariat avec Île-de-France mobilités, Airparif publie une première cartographie de référence de la pollution aux particules sur 44 quais du métro, RER et Transilien. (...)
44 quais de stations ont pu être documentés sur les 397 stations du réseau francilien. 3 stations présentent des niveaux de pollution de l’air élevés, et 31 autres des niveaux moyens vis-à-vis des seuils proposés par l’ANSES. En revanche, 10 présentent des niveaux de pollution de l’air faibles au regard de ces seuils.
Il s’agit des seuils de particules fines (PM10) mesurés sur les quais dans l’air que respirent passagers et employés. Celles-ci sont en partie importées de l’extérieur par les bouches d’aération - situées au ras du sol près de pots d’échappement - ou émises lors du freinage des trains. Des particules particulièrement nocives pour la santé, puisqu’elles peuvent aller très profondément dans le système respiratoire, risquant de provoquer des inflammations, des maladies respiratoires et cardiovasculaires.
« On s’interroge pour le voyageur qui passe une heure. Mais nous, nous y restons entre 6h30 et 7 heures par jour. Ça n’a l’air de déranger personne. Cela montre à quel point notre santé importe peu », regrette Bastien Berthier, représentant des agents FO-RATP. Le syndicaliste souhaiterait que « cette pénibilité soit reconnue. (...)
En juin, IDFM et Airparif publieront la deuxième partie de cette cartographie.
Source : Airparif et Le Parisien