La Préfecture du département rassurait les riverains par cet envoi :
Le Parisien a tenté d'enquêter pour connaître le degré de toxicité des fumées après qu'un salarié du quartier lui aurait informé de la présence d'amiante dans l'usine.
Que ce soit au niveau de la Préfecture ou de l'entreprise choisie pour les travaux de désamiantage du site, les réponses ne permettent pas de savoir quoi que ce soit.
En fouillant sur le site gouvernemental Géorisques, nous avons constaté que l’entreprise Rafco avait fait l’objet d’une inspection de la direction régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des transports (DRIEAT) d’Île-de-France le jour de l’incendie. Mais contrairement à la quasi-totalité des installations classées visitées en 2023, à Aubervilliers, le rapport d’inspection n’a pas été publié sur le site Internet. Contactée, la DRIEAT nous a réorientés… vers la préfecture du 93. Source : Le Parisien
Sachant que lors d’un incendie, les fibres, qui sont 400 fois plus petites qu’un cheveu humain, montent dans le ciel et peuvent parfois redescendre à plusieurs kilomètres, c'est toute la région qui est concernée. Notre ville a été par le passé confrontée au désastre causé par l'amiante.