J.O 2024 dans le 93, du bon et du moins bon

Changer le regard sur le 93?

Alors que le passage symbolique de la flamme olympique avait lieu ce dimanche entre Tokyo et Paris, un désir d’olympisme flotte déjà dans l’air de la Seine-Saint-Denis, depuis plusieurs jours. Autour d’un écran géant diffusant les ultimes épreuves au Japon, disputées sans public, des centaines d’enfants se sont par exemple initiés à différentes disciplines des JO dans le parc de La Courneuve, le plus grand espace vert du département. Puis c’est au parc du Sausset, entre Aulnay et Villepinte, que les nouveaux sports des Jeux (BMX, skateboard, breakdance, basket 3x3…) ont également été à l’honneur ce week-end.

Histoire de rappeler qu’avec Paris, c’est bien la Seine-Saint-Denis qui sera au cœur des prochains Jeux, dans trois ans, en accueillant à la fois le village des athlètes, celui des médias — qui accueilleront ensuite deux nouveaux quartiers — et diverses épreuves : le tir à La Courneuve, l’escalade au Bourget, l’athlétisme, le rugby et une partie des sports aquatiques à Saint-Denis…(...)

En Seine-Saint-Denis, l’organisation des Jeux fait pourtant débat, avec la mobilisation de plusieurs collectifs d’habitants et de militants écologiques contre divers projets. Les plus marquants : la construction du village des médias sur l’Aire des Vents, à Dugny, la création d’un échangeur autoroutier (A86/A1) situé entre le village olympique et le quartier du Stade de France à Saint-Denis, ou encore la construction du centre aquatique olympique au Fort d’Aubervilliers, qui rognera sur 17 parcelles de jardins ouvriers. Les deux premiers ont fait l’objet de plusieurs recours, tous finalement rejetés par la justice. En revanche, les jardins ouvriers restent actuellement occupés

Extraits d'un article du Parisien