Communiqué du PCF local

L’Histoire, oui mais toute l’Histoire!

Les militants communistes engagés dans la Résistance ont payé un lourd tribut. Près de la moitiés des Résistants condamnés à mort et fusillés et des otages fusillés sans jugement étaient communistes. On est très loin cependant des 75000 fusillés, nombre ressassé par l’appareil communiste à la Libération.
Ils ont pris, plus tard, toute leur part aux combats de la Libération.
Pour mémoire, on peut rappeler la mémoire de Théodore et Henri ASPIS, aulnaysiens, engagés dans les FTP (maquis communiste) et fusillés sommairement au double titre d’engagés dans la Résistance communiste et de juifs.

On ne peut cependant occulter la période comprise entre le 23 août 1939 (signature du pacte germano-soviétique) et le 22 juin 1941 (invasion de l’URSS par l’armée du 3iéme Reich).
Il faut rappeler l’alignement servile de la direction du PCF sur les positions du PCUS depuis le Congrès de Tours. Le point d’orgue étant la désertion du soldat Joseph Thorez exflitré en URSS et protégé par le camarade Maurice Staline jusqu’en 1944. Pendant ce temps, il est vrai la majeure partie des dirigeants du PCF restaient en France derrière Jacques Duclos pour garder le Parti tout en purgeant ceux qui s’opposaient au pacte germano-soviétique. Ce ne fut pas sans fausse note à l’instar de la piètre et infructueuse demande de reparution de l’Humanité formulée auprès des autorités allemandes d’occupation en juin 1940.
Le PCF fût-il patriote et stalinien ou patriote parce que stalinien?

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