Cette cité se situe à la limite sud de l’agglomération sur un terrain initialement réservé à un espace public. En effet, c’est à la demande d’un promoteur privé, le cabinet Pierquet, qui désirait construire un ensemble HLM à une époque où la demande de logements était importante, que par délibération du 17 avril 1959 la ville accepta de lever la servitude grevant ce terrain. L’avant-projet présenté au Conseil municipal visait plus précisément à l’édification d’un ensemble de 78 logements HLM répartis entre 38 pavillons et un immeuble collectif. Mais en définitive, seuls les pavillons furent édifiés, et l‘immeuble fut remplacé par deux maisons.
Réalisée au minima, c’est-à-dire sans garage ni chauffage, cette cité, livrée en 1962, se compose de différents types de pavillons : simples ou jumelés, sur un ou deux niveaux, de plain pied ou surélevés. Construits en pierres de taille apparentes et surmontés d’un toit à quatre pentes, ces pavillons forment un ensemble architectural et urbain intéressant, ce que l’on doit notamment à leur simplicité formelle qui met d’autant plus en valeur la diversité typologique.
Si aujourd’hui la plupart des maisons ont conservé leur gabarit et parfois leur clôture d’origine, on peut néanmoins constater que certaines modifications ont été apportées, notamment sur la forme des baies (11 rue Frédéric Mistral) ou sur la composition de la toiture (adjonction de lucarnes en trapèze au 5 rue Frédéric Mistral), allant même parfois jusqu’à faire oublier la forme initiale (1 et 13 rue Frédéric Mistral).
Histoire
8 avril, 2023 à 9:46 | Posté par Jean-Louis Karkides
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