ses voisins, abasourdis par la violence des faits, décrivent des gens «formidables».
L’émotion était vive ce dimanche après-midi au sein de la petite copropriété, située rue Jules-Jouy, où le couple et ses deux enfants s’étaient installés il y a cinq ans. (...)
Selon des proches, la petite fille aurait été placée dans un coma artificiel à l’hôpital Necker (Paris, XVe), tandis que son père, transféré à l’hôpital Beaujon (Clichy), souffrirait de multiples fractures. Alertée au milieu de la nuit par une cousine du Blanc-Mesnil, chez qui la famille se rendait au moment de l’accident, Marie Chaveau, la gardienne de l’immeuble « sous le choc », répond aux questions des voisins, qui défilent les uns après les autres devant sa porte après avoir appris la terrible nouvelle.(...)
Dans cet immeuble paisible du centre-ville, les voisins abasourdis décrivent tous une petite famille « unie » et « discrète ». « Elle était laborantine et lui travaille au Carrefour de Sevran », détaille la gardienne, la voix chevrotante. Récemment, Mehdi était même devenu président du syndicat de copropriété.
Le week-end dernier, le père de famille avait organisé un « nettoyage collectif du jardin ». « C’est lui qui avait tondu la pelouse. Il parlait même d’organiser une fête des voisins, c’est une belle personne » rapporte Anne, qui habite l’immeuble depuis une trentaine d’années.
Extraits d'un article du Parisien