Combien de "dégâts collatéraux", décès par non-prise en charge,
Alors qu’un peu partout en France, lla deuxième vague de l’épidémie de coronavirus frappe fort, les services hospitaliers tentent de parer au plus pressé. En Île-de-France, dès ce vendredi 30 octobre, des déprogrammations massives seront engagées. Etablissements privés comme publics sont invités à annuler “toutes les activités chirurgicales (y compris ambulatoires) et médicales dès lors qu’elles sont consommatrices de ressources humaines qui pourraient être utilement affectées dans les services de soins critiques et de médecine Covid”.
Comme le précise Le Monde, cela représente une déprogrammation de 80% des activités non urgentes. Un seuil qui correspond à celui de la première vague du printemps. Cette décision s’explique notamment par la situation particulièrement alarmante en Île-de-France alors que 70% des lits de réanimation sont désormais occupés par des patients atteints du Covid-19, soit 800 au total. (...)
Le collectif Inter-Urgences dénonce à cet égard une impréparation de l’exécutif. “Au mois de mars Emmanuel Macron avait annoncé le ‘quoi qu’il en coûte’. Lorsqu’il a tenu ces propos, nous pensions qu’il parlait financier, mais il est évident qu’il faisait référence à notre santé”, tonne le collectif qui dénonce le manque de moyen au détriment de la santé des soignants.
Extraits d'un article du huffingtonpost.fr