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Triangle de Gonesse : « Que l’Etat tranche son avenir ! »

21 septembre, 2020 à 9:50 | Posté par

Trois scénarios possibles figurent dans le rapport rendu par Francis Rol-Tanguy en juillet.

Un deuxième article sur ces terres qui jouxtent notre territoire et sur leurs devenir, celui ci tiré du Parisien, extraits:

Dix mois après l'abandon d'EuropaCity, l'avenir du Triangle de Gonesse va-t-il être - enfin - scellé ? Longtemps dos à dos, les camps des « pour » et « contre » se rejoignent aujourd'hui sur une demande : « Que l'Etat tranche son avenir ! », exhorte Jean-Pierre Blazy, maire (PS) de Gonesse. « Le gouvernement doit prendre une décision », embraye Bernard Loup, président du collectif « Pour le Triangle de Gonesse ».

Francis Rol-Tanguy, nommé par le Président de la République pour réfléchir à un projet alternatif après l'abandon du centre commercial, a rendu son rapport au gouvernement en juillet. Trois scénarios y figureraient.  Dans l'un, la gare de la Ligne 17 n'y figurerait pas. « C'est le degré zéro, fustige Jean-Pierre Blazy. Dans les deux autres projets possibles, elle y serait. »

Le scénario « moyen », selon les mots de l'élu, verrait la construction de la gare avec les 110 ha déjà achetés par l'Etat réservés à de l'aménagement urbain. L'autre partie du site serait plus « écolo » et destinée à promouvoir l'agriculture, avec le projet alternatif Carma, par exemple.(...)

Bernard Loup, lui, continue d'être farouchement opposé à la création d'une gare « au milieu des champs ». « Ce serait un non-sens de construire un tel équipement ici, il n'y a rien! Cela impliquerait d'urbaniser encore ce site, au détriment des habitants, de l'agriculture et de l'écologie », s'insurge-t-il. Une maquette de l'équipement a d'ailleurs été symboliquement détruite, ce samedi, à l'occasion de la 4e « Fête des Terres de Gonesse ».(...)

En attendant le couperet gouvernemental, des pistes d'aménagements commencent à sortir du bois. La présidente (Libres!) de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, aimerait par exemple construire une cité scolaire internationale dans le cadre de son plan de relance chiffré à 1 Mds €.

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