Alors que Valérie Pécresse demande des sanctions élevées pour ceux qui dans les transports ne respecteraient pas les gestes barrières à partir du 11 mai...
«Il y aura des contrôles et donc des sanctions» pour les récalcitrants, a fait savoir Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d'Etat en charge des Transports, le 29 avril sur Europe1. Valérie Pécresse, la présidente de région et d'IDF Mobilités, a demandé au gouvernement «que l’amende soit la même que pour le confinement, soit 135 euros», selon une interview au JDD le 3 mai.
Reste à savoir qui pourra infliger ces PV. S'il a précisé que «les forces de l'ordre pourraient être mobilisées», Jean-Baptiste Djebbari entend avant tout faire appel aux services de sureté des opérateurs (la «SUGE» pour la SNCF et le «GPSR» pour la RATP), qui pourraient exceptionnellement verbaliser.
Source:cnews.fr
...le monde du transport s'inquiète de ce qui risque d'arriver
De la base au sommet, un vent de fronde semble se lever chez les professionnels du transport en commun à l’approche de la date fatidique du 11 mai, qui sonnera la fin du confinement de la France pour cause de pandémie due au Covid-19. Le sommet, ce sont les principaux patrons de la mobilité publique dans l’Hexagone, couvrant la quasi-totalité de l’offre nationale de transport en commun (SNCF, RATP, Keolis, Transdev et l’association AGIR pour les opérateurs indépendants).
Ces grands opérateurs de bus, trams, métros et RER ont adressé une lettre d’avertissement, jeudi 30 avril, au premier ministre, Edouard Philippe – missive dévoilée par Le Point et Le Parisien, dimanche 3 mai. Dans celle-ci, ils s’alarment des risques du déconfinement tel qu’il est prévu par le gouvernement, à savoir une obligation de distanciation physique entre voyageurs, en plus du port du masque.
Pour eux, une contrainte légale de ce type « conduirait inévitablement au risque, en cas de forte affluence, de devoir prendre à tout moment des décisions d’arrêt du service susceptible de générer des troubles à l’ordre public [ainsi qu’à] des tensions sociales de la part des personnels (droits de retrait, assignations…). Nous considérons de notre devoir de vous informer du risque de trouble à l'ordre public»
Source:lemonde.fr