Elle est de ces travailleuses qui n'avaient d'autre choix que de prendre quotidiennement les transports en commun, en pleine pandémie de Covid-19. « Je n'ai jamais été confinée », résume d'ailleurs Carinne, 44 ans dont dix-huit de RER B.
La levée progressive, le 11 mai, des mesures restreignant les déplacements a-t-elle eu une incidence sur ses parcours de cette semaine? La réponse est oui. La secrétaire médicale qui habite à Sevran a voyagé ces derniers jours dans des rames surchargées, faute de trains suffisants en heure de pointe...
Chaque matin, Carinne s'installe à bord de SOLO. C'est le nom de son RER et il sonne comme une blague sur cette ligne toujours bondée..
« Personne ne se tient aux barres. Les gens ont les jambes écartées pour garder l'équilibre. Et quand il s'agit de presser le bouton d'ouverture de la porte, chacun regarde l'autre en espérant qu'il le fasse ! Moi, je tire sur mon blouson pour appuyer. »
Extraits d'un article du Parisien
Et ce la faute des transports ou de ceux qui ont obligé les plus défavorisés à reprendre le travail sans que rien n'ai changé, étalement des horaires de reprise du travail surtout?