Pourquoi faire un article sur Clichy-sous-Bois? Simplement parce que ce que décrit ce maire, on le retrouve dans des quartiers de notre ville et malgré le travail incessant des bénévoles, des familles vivent dans des conditions difficiles liées à ce confinement nécessaire, extraits:
"On n'a pas le droit de laisser les 5 millions d'habitants des quartiers populaires aux portes de la République". Ce dimanche, dans les colonnes du Parisien, Olivier Klein (Divers Gauche), maire de Clichy-sous-Bois, souhaite attirer l'attention sur les fractures sociales qui s'accentuent, en pleine crise du coronavirus, dans les quartiers populaires...
J'ai vu des mamans paniquées qui venaient à la mairie me demander de faire des photocopies, ou me montrer le SMS ou le mail d'un enseignant. On dit que 8 à 10 % des familles ont décroché à l'échelle nationale, c'est bien plus dans nos quartiers. Un enfant ne devrait pas avoir à faire ses devoirs sur l'écran du téléphone de ses parents!...
Dans ma ville, des familles sont très inquiètes de ne pas pouvoir faire manger leurs enfants normalement. Les cantines à Clichy, c'est 1 € pour les plus modestes, et on sait tous que c'est plus à la maison. Il y a deux fois plus de familles qui demandent l'aide du CCAS (NDLR : Centre communal d'action sociale) et on a vu des queues très importantes lors des distributions d'aide alimentaire des Restos du cœur ou d'AC le feu. Ça m'a mis en colère...
Au-delà de l'aide exceptionnelle déjà prévue, je plaide pour un doublement de la prime de rentrée scolaire et un moratoire d'un an sur les expulsions locatives. J'étais aussi favorable à une suspension des loyers pendant deux mois. N'ajoutons pas une épée de Damoclès aux gens de ces quartiers...
Sources, bfmtv et Le Parisien
Comme Bruno Beschizza, Olivier Klein a été réelu dés le premier tour