Des témoignages recueillis au magasin ALDI du Blanc-Mesnil valables pour de nombreuses villes de notre département.
Entre chômage, chômage partiel ou peur d'un licenciement, beaucoup de clients croisés témoignent de difficultés financières ou d'une précarité accrue par les conséquences économiques de la crise du coronavirus. (...)
« Partout, les prix ont augmenté », juge cette mère de trois enfants, qui ne compte plus depuis mars que sur l'allocation adulte handicapé de son mari pour nourrir la famille. « On ne paie plus le loyer, c'est trop difficile », lâche-t-elle. Raouia, elle, a vu son CDD de chef d'équipe à l'aéroport de Roissy stoppé net avant son terme, et devrait normalement percevoir le chômage à partir de ce mois-ci. « Seuls les CDI ont eu droit au chômage partiel, croit-elle savoir, nous rien, les patrons ne voient pas les conséquences de leurs décisions. » (...)
Gestionnaire en assurance actuellement en congé parental, Aziza, 35 ans, a vu bondir sa facture alimentaire depuis le confinement. « Avec trois enfants à la maison, on est passés de 450 euros avant à 800 euros aujourd'hui », s'alarme celle qui a récemment abandonné l'enseigne « Carrefour pour Leclerc, et maintenant à Aldi, en général, pour un petit plein de dépannage avec des surgelés, des yaourts, etc. j'en ai pour 40 euros, contre 55 euros chez Leclerc. »
Extraits d'un article du Parisien