Ne nous y trompons pas, ce virus est partout. Le meilleur moyen de ne pas l’attraper est le confinement. Le Parisien a eu le témoignage d'un habitant du quartier des étangs dont nous donnons quelques extraits mais ce quartier n'est pas plus, ni moins atteint que les autres.
« Je m'appelle Tarik. J'habite où j'ai grandi, depuis bientôt 35 ans ... Lundi dernier (le 16 mars), je vais donc à l'Intermarché où tout le quartier semble s'être donné rendez-vous. Je rebrousse chemin vers l'Exotic Center. Il est également pris d'assaut...
Dehors, certains points habituels de rencontre ont du mal à se vider. En face de mon boucher, un bar-tabac où les gens continuent à affluer. Au point de deal, on annonce bientôt du trafic de papier-toilette ! Plus loin, le distributeur de la banque postale est à l'arrêt. Il faut maintenant s'aventurer au centre-ville pavillonnaire pour retirer de l'argent...
La menace, qui paraissait lointaine, commence à toucher le quartier. Je n'ai plus la tête à mettre les pieds dehors. Je me pose même des questions sur mon comportement des jours précédents : l'Intermarché, le thé au café du Grand-Paris… Ai-je bien été responsable face à cette menace sanitaire ? »