La dette a augmenté… mais moins vite qu'avant. Selon la DGFIP, la dette d'Aulnay-sous-Bois était de 135 millions d'euros en 2018, soit une hausse de 23 millions d'euros par rapport à 2014, année d'élection de Bruno Beschizza (LR). Soit 1599 euros d'endettement par habitant, alors que le chiffre moyen au niveau du département est plus faible : 1196 euros par habitant. Un niveau d'endettement jugé « critique » dans le dernier rapport de la chambre régionale des comptes..
Il faudrait 13 ans pour se désendetter. Selon les spécialistes des finances publiques, qui rappellent que « la capacité de remboursement d'une dette est un bon indicateur de sa santé financière d'une ville », « on peut considérer que la situation devient inquiétante à partir de 12 ans ». Or, à Aulnay, cette capacité de remboursement atteint 13,3 ans.
Pas de quoi inquiéter Bruno Beschizza : « La situation est en nette amélioration : en 2017, il nous fallait encore 18 ans pour rembourser la dette ! »
Pas assez d'investissements pour l'opposition. Dans le camp des opposants, on déplore « de trop faibles investissements ». Guy Challier (PS), au moment du vote du dernier budget de la mandature, s'étranglait, rappelant que le budget d'investissement a été divisé par deux depuis le précédent mandat.
« Aulnay n'a toujours pas de médiathèque ni de piscine, puisque le nouveau centre nautique n'ouvrira pas avant la fin du mandat (sa livraison est prévue cet été, NDLR). Et je ne parle pas de l'état des routes », égrène encore l'opposant. « Nous, en un seul mandat, on a mis 40 M€ sur la rénovation des quartiers nord, et on a démoli l'usine-poison CMMP, pour 17 millions d'euros! »
Extrait d'un article du Parisien
MAJ le 8/01: Vous pouvez lire ici l’analyse faite sur le blog "Aulnay Mérite Mieux" du budget municipal.