Selon un décompte établi par le JDD en puisant dans plusieurs bases de données, la technique est en cause dans au moins 20 décès par asphyxie ces trente dernières années. D'après une source judiciaire, l'Inspection générale de la Police nationale (IPGN) recense, dans ses fichiers, cinq morts dus à cette pratique depuis 2014, date à laquelle la "police des polices" a commencé à les comptabiliser. Un en 2014, un autre en 2015, deux en 2018 et un en mai 2019, le cas défendu par Me Alimi. À ces décès, il faut ajouter celui d'Adama Traoré en 2016, mort par asphyxie dans une gendarmerie de Persan (Oise) et donc pas intégré par l'IGPN, vouée à la seule police.
Enfin, d'après notre recensement, deux autres cas n'ont pas été comptabilisés. La mort d'un homme en 2012 à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) d'une "rupture de l'aorte, déjà fragile", plaqué à terre par quatre policiers lors d'un contrôle. Et celle d'un autre de 52 ans, en juillet 2019, décédé d'un malaise cardiaque pendant une interpellation à Chambéry (Savoie). Il portait un pacemaker et sa femme assure que le policier qui l'a maîtrisé au sol aurait appuyé son genou sur son dos.
Source: lejdd.fr
Actualité, Sécurité
19 janvier, 2020 à 20:50 | Posté par Jean-Louis Karkides
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