Jeudi, une quinzaine de mamans ont bloqué l’établissement pour demander « le départ de la directrice », coupable, selon eux, « de ne pas assurer les conditions de sécurité »
Une décision « radicale » reconnaissent-elles, mais « obligatoire » pour se faire entendre. Fin 2017, une mère d’élève a déposé une main courante. Elle assure dans sa déposition - que Le Parisien pu consulter - que la directrice de Jules-Ferry aurait « menacé » son fils de faire un « signalement aux services sociaux ». Des parents se sont aussi plaints du manque de surveillance à la cantine, alors que leur fille handicapée avait été violemment bousculée. Et en juin, plusieurs collégiens s’étaient introduits dans l’école.
Contactée, la municipalité tient à rappeler que, « malgré ce qui peut opposer des parents d’élèves à des personnels de l’Education nationale et qui ne relève pas de la compétence communale, l’intérêt des enfants doit primer », ajoutant « qu’à ce titre, l’occupation de locaux scolaires par des parents d’élèves, empêchant la tenue des cours, n’a pas lieu d’être »
L’Education nationale réserve ses réponses aux intéressés, qui seront reçus lundi.
Article tiré du Parisien