Dans le journal Libération, le Directeur général de la police nationale, Eric Morvan s"exprime:
"Plutôt que d’une révolution, je parlerais de retour aux fondamentaux. Si l’on veut être bon contre le terrorisme, il faut disposer d’un renseignement performant. Pour combattre le crime organisé, il faut une investigation efficace. Si l’on veut assurer la police du quotidien, il faut être présent........Nous voulons revenir à une police qui fait naturellement partie du paysage, dans une logique de prévention et de règlement des conflits. Une police qui accepte que la satisfaction des attentes de la population constitue un critère d’évaluation de son action......."
A l’appellation «police de proximité» - mise en place par le gouvernement socialiste de Lionel Jospin et brutalement supprimée par Nicolas Sarkozy - Eric Morvan préfère parler d’une «police de la disponibilité».
Si ce n'est pas la "police de proximité", cela lui ressemble beaucoup. Rappelons que notre ville s'est portée candidate pour l'expérimenter.