Dans un tract que nous nous sommes procurés, la CGT des employés territoriaux de la ville d'Aulnay-sous-Bois explique que "depuis 8 mois des personnels de l'animation périscolaire se battent pour obtenir le CDI auquel ils peuvent prétendre selon la loi du 12 mars 2012" (loi sur la lutte contre la précarité dans la fonction publique).
La CGT dénonce le "blocage" qui laisserait ainsi "s'enfoncer chaque jour un peu plus [ces employés municipaux] dans la pauvreté". En effet, la plupart de ces travailleurs gagnent entre 600 et 900€ mensuels et sont donc en dessous du seuil de pauvreté. La raison vient de leur contrats à temps partiel car ils ne travaillent que 5h15 par jour mais sur une plage horaire de 11h. A cette situation sociale se rajoute le fait que ces personnels sont pour la plupart en CDD renouvelés depuis de très nombreuses années. Ainsi, au titre de la loi du 12 mars 2012, certains auraient le droit de faire transformer leur contrat en CDI.
En juin dernier, la municipalité a dû renoncer à la privatisation de ce service, suite à l’annulation du marché. Selon nos informations, la mairie n'a pas abandonné à ce projet et c'est sans doute pourquoi la CGT rajoute dans son tract "Restons mobilisés pour garder les accueils périscolaires dans le service public".
La ville d'Aulnay-sous-Bois emploie 197 personnels d’accueil périscolaire pour les garderies et les cantines.
Une Réponse à “CGT et personnels périscolaires: « que faut-il faire pour que la loi soit respectée »?”
[NDLR: message modéré car faisant une accusation de corruption et en plus anonymement]
Mozilla/5.0 (compatible; MSIE 9.0; Windows NT 6.0; Trident/5.0; BOIE9;FRFR)