Ce projet prévoit la construction d’équipements scolaires, de loisirs et de 2000 nouveaux logements sur les rues Jules Princet et le quartier du Vélodrome.
Ce projet est basé sur des besoins en logements et en équipements que nous ne remettons pas en cause.
Mais le projet voulu par le maire, présente des lacunes sévères qui peuvent en faire le prochain cauchemar urbain des Aulnaysiens.
D’abord les Aulnaysiens doivent savoir qu’un seul aménageur a répondu à l’appel d’offre de la Mairie. Ensuite, l’aménageur choisi n’est autre qu’une société d’économie mixte dirigée par des élus du Conseil Général. Enfin, une autre société d’économie mixte, présidée elle par M. Segura, interviendra en sous-traitant de la première. Tout cela est parfaitement légal, mais on est là entre amis. Quand on en arrive là, c’est que les autres investisseurs n’ont aucune confiance dans ce projet.
On ne sait rien de plus de 60% des aménagements prévus, ce qui revient à nous demander d’approuver un projet quasiment inconnu.
Il n’y a absolument rien sur la création d’activités tout au long de l’axe CD115. Créer 2000 logements, c'est-à-dire attirer 5000 personnes, sans être capables d’offrir sur place de quoi trouver du travail, c’est fabriquer des dortoirs, surcharger des transports saturés, assurer des conditions de tensions sociales.
Sur le Vélodrome, les immeubles sont jetés comme des jouets au milieu d’un ilot vert présenté comme paradisiaque. On recommence les erreurs urbanistiques des années 60 qui nous demandent aujourd’hui de longues et très couteuses rénovations.
Enfin sur le stationnement, le projet présente des dispositions minimum qui sont totalement insuffisantes. On fait comme si ces nouveaux habitants ne recevaient personne, les commerçants n’avaient pas de clients, les salariés ne pouvaient utiliser que les transports en commun.
L’année dernière, lors de la consultation menée par la Mairie, seules 400 personnes ont été rencontrées, 273 avis recueillis. Un immense raté.
Aussi nous n’avons pas voté ce projet et nous avons demandé qu’un référendum soit organisé en septembre 2012. Réponse du maire : Niet !
Une fois de plus: la démocratie ce n’est ni ici, ni maintenant