Vous trouverez-ci-dessous le dernier communiqué de l'Association de Défense de l'Environnement du Quartier de la Croix-Blanche et de ses Environs (Q.C.B.E.) suite à la tenue de la réunion du 13 décembre dernier.
"L'Association de Défense de l'Environemment du Quartier Croix-Blanche et de ses Environs se réjouit de la tenue de la réunion du 13 décembre dernier, salle Chanteloup, en la présence du maire Gérard Segura, qui a pu s'expliquer devant les habitants qui attendaient ce moment depuis plus de six mois.
Elle note en effet qu'il a fallu attendre tout ce temps et la signature d'une pétition de plus 1200 personnes pour que le Maire décide de "remettre les choses à plat".
Néanmoins, au grand étonnement des personnes dans la salle et des membres de l'Association, malgré le fait qu'il ait déclaré "vouloir tout recommencer à zéro", le Maire a établi pour préalable l'obligation de créer des logements - au nombre de 45 - et qu'il était indispensable que le projet soit rentable, c'est-à-dire que le bâtiment ne soit pas construit à perte, puisque la Mairie a déjà engagé 2 millions d'euros de fonds, sans que la population ait été prévenue.
Le bureau de l'Association Q.C.B.E. a néanmoins pris rendez-vous le 20 décembre prochain avec le cabinet du Maire pour établir les futures bases des "ateliers de travail" afin que tous les habitants soient associés à l'élaboration du projet.
En revanche, l'Association sera particulièrement vigilante sur les questions centrales évoquées lors de la réunion telles que : le nombre de logements (30 pas plus), le nombre de places de parking, à savoir 2 par logement, les questions d'assainissement (problème récurrent dans ce quartier), les effectifs scolaires etc.
En outre, si d'aventure la collaboration entre la municipalité et l'association ne portait pas ses fruits, le bureau de l'association a déclaré qu'elle déposerait les 1300 signatures qu'elle a recueillies (l'association a en effet recupéré 100 signatures supplémentaires en l'espace de 4 jours de la part de personnes étant venues spontanément s'adresser à elle à l'issue de la réunion, pour les soutenir et leur demander "de ne pas lâcher").
D'ailleurs, lorsque Benjamin GIAMI, le Président de l'Association de Défense de l'Environnement du Quartier Croix-Blanche, a demandé à Gérard Segura ce qu'il ferait si son association déposait les signatures demandant un référendum, ce dernier ne lui a pas répondu directement, insistant sur le fait qu'à "ce moment-là, le terrain serait vendu à un promoteur privé" qui ferait davantage de logements. Cette idée est difficilement imaginable, compte tenu du PLU actuel : en effet, quel promoteur privé souhaiterait acheter un terrain où la hauteur des bâtiments serait limité à 10m de hauteur, dont 6 au niveau des gouttières, d'autant que le permis de construire serait donné par la Mairie ?
Étant particulièrement vigilante sur le nombre de logements, la nécessité de construire une crèche et l'obligation de faire 2 places de parking par logements (les rues sont déjà saturées en raison du nombre élevé de voitures par foyer dans le quartier), l'Association Q.C.B.E. compte défendre les intérêts des riverains avec ses 1300 signatures !
Les membres du Bureau de l'Association de Défense de l'Environnement du Quartier de la Croix-Blanche et de ses Environs Q.C.B.E.
Benjamin GIAMI
Séverine DELAMARE
Brigitte RIPANI
Alain CANET"