Voici un extrait de l'article paru dans le Parisien du 18/11/2010:
L’usine Peugeot Citroën réduit encore ses effectifs
Un mois et demi après la suppression de son équipe de nuit, l’usine PSA Peugeot Citroën d’Aulnay-sous-Bois annonce la suppression de 280 postes liée à une baisse de son activité.
GWÉNAËL BOURDON | 18.11.2010, 07h00
L’usine PSA Peugeot Citroën d’Aulnay continue à se vider. Début octobre, elle laissait partir environ 500 intérimaires (sur un total de 800). La direction du site annonce aujourd’hui la suppression de 280 postes environ au sein des ateliers. La mesure concerne surtout les ouvriers (montage, maintenance, retouche, contrôle…). Elle sera progressive, puisqu’elle doit s’appuyer sur des départs volontaires, des démarches de reconversion ou de mobilité au sein du groupe.
Le site (qui compte 3600 salariés) avait semblé épargné par la crise. Mais alors que son voisin yvelinois de Poissy affiche une santé insolente, porté par le succès de la DS3, l’usine d’Aulnay a dû faire face à la morosité du marché européen. Ses C3 n’ont pas remporté le succès escompté. Début octobre, elle ralentissait la cadence avec l’arrêt de l’équipe de nuit. La production diminuait alors d’un tiers (de 1024 à 684 véhicules par jour). Pour la direction, les équipes sont aujourd’hui en sureffectif.
Une appréciation que ne partage pas du tout la CGT. Le syndicat estime surtout que le constructeur viole ses engagements en matière d’emploi. Au moment où la crise touchait le secteur de plein fouet, le groupe avait en effet signé une convention avec l’Etat lui permettant de recevoir des aides. En échange, il s’est engagé au « maintien des emplois » ...
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