Ce sont en tout 50 voitures ont été détruites dans la nuit de mardi à mercredi à Aulnay-sous-Bois, mais aussi à Sevran, et 100 partiellement endommagées. Des affrontements se sont produits à la Rose-des-Vents. A 1 h 15, le toit en feu du garage Renault au carrefour de l'Europe s'effondrait tandis qu'un bar restaurant situé à côté a été vandalisé. Toutes les vitres du William Cook ont été pulvérisées vers 22 h 45. "Une trentaine de jeunes ont brisé toutes les vitres", raconte le fils du propriétaire. "Ils ont tout renversé et ont pris l'argent de la caisse, des bouteilles d'alcool et la réserve de cigarettes." Un bâtiment préfabriqué à l'intérieur de l'école André-Malraux au Gros-Saule a été également endommagé par un jet de cocktail Molotov.
Vers 20h, dans la cité de la Rose-des-Vents, les incendiaires s'en prenaient aux conteneurs à poubelles puis, vers 22 h 45, un groupe a même "investi" le poste de police du quartier. Il avait fait l'objet d'une tentative d'incendie un peu plus tôt dans la soirée. Vers le centre commercial du Galion, des abribus, des cabines téléphoniques étaient vandalisés et des projectiles divers jetés depuis les fenêtres des immeubles. Cette nuit, Une centaine de CRS sécurisaient les lieux pendant qu'une soixantaine de pompiers luttaient contre les flammes.
A Aulnay toujours, peu avant 23 h 30, trois journalistes de France 2 ont abandonné leur voiture quand des dizaines de jeunes encagoulés ont surgi en les menaçant, selon leur témoignage recueilli sur place par l'AFP. Peu après, leur voiture brûlait, carcasse retournée au milieu de la rue Jacques-Duclos, où quelques dizaines de jeunes gens défiaient les CRS qui leur faisaient face, à dix mètres, selon l'AFP.
D'autres incidents ont eu lieu au Blanc-Mesnil, La Courneuve, Clichy-sous-Bois, Tremblay-en-France, Bobigny, Bondy, Les Pavillons-sous-Bois, Villepinte, mais aussi à Suresnes, Antony, Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine), Cergy-Saint-Christophe, Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), Mantes-la-Jolie (Yvelines), Villeparisis, Montereau, Nandy (Seine-et-Marne), ainsi que dans le Nord et les Bouches-du-Rhône.
3 Réponses à “Bilan de la nuit d’incidents”
C’est vrai aberrant et déguelasse de bruler de bruler les lieux de travail des gens.En particulier, la concession renault, j’ai travaillé la-bas donc je connait un certains des gens qui y travaillent et ces écoeurants de voir un endroit ou il ne reste plus rien. Je ne trouve pas les mots pour exprimer ce que j’ai vu. Il faut que cela cesse car les personnes qui commettent ces actes donnent raison au ministre de l’intérieur et au futur président de la république donc arreter ça, il faut lui montrer que les jeunes de banlieue ne sont pas les jeunes que l’on montre dans les reportages des JT.
Je suis d’accord avec vous. Ces colères sont nuisibles à l’ensemble de la population honnête qui vit dans les quartiers et qui veulent réussir quelque chose de leur vie. De plus, elles ne font que conforter l’image déjà chargée des banlieues.
Je pense que ces soit disants jeunes désoeuvrés, ne sont que des individus qui veulent faire payer leurs faiblesses et leus echecs, tant sociaux, que culturels, que scolaires à la société. En effet, on ne voit jamais les bons éléments dans de telles situations car eux, n’ont pas de temps à perdre dans de telles idioties. Je suis choqué par le décès de ces deux jeunes et par le jet de cette grenade lacrymogène dans un lieu de culte. Mais ceci n’explique pas cela. Bref, c’est la révolte des mauvais éléments, ceux qui à défaut d’avoir écouté leurs instits et profs ne se leurrent plus sur leur avenir. Ceux qui pour survivre, n’ont plus qu’a traffiquer.