Perte financière et relance de l'économie en sont les causes.
Valérie Pécresse, présidente d'Île-de-France Mobilité, l'autorité organisatrice des transports en Île-de-France dont les pertes liées au coronavirus s'élèvent à 2,6 milliards d'euros, réclame depuis mercredi une accélération du processus de déconfinement dans les transports en commun franciliens. (...)
En effet, si le trafic des trains et métros est quasiment revenu à la normale, l'attestation employeur indispensable pour circuler aux heures de pointe et la nécessité de préserver les distances de sécurité entre chaque passager, ne permettent pas de transporter plus de monde.(...)
Du côté des passagers, on n'est pas franchement emballé par l'idée de repasser de 1 à 4 personnes par m2 dans une rame de métro.
Extraits d'un article du Parisien Libéré
Le message est clair : il est urgent de libérer les sièges aujourd'hui interdits et de suspendre l'attestation employeur pour relancer l'activité en Île-de-France. Pourtant, cet empressement à déconfiner divise les spécialistes. (...)
De plus, « l'Île-de-France a été très touchée. Il y a donc une petite immunité collective », poursuit Martin Blachier [épidémiologiste]. Selon lui, «il faut encourager les gens à se remettre au travail. Je recommanderais toutefois aux personnes de plus de 60 ans d'éviter les heures de pointe».(...)
Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins de France, se veut plus prudent : « Il ne faut pas empêcher les gens de vivre, mais il ne faut pas se relâcher complètement pour autant ». (...)
« Nous sommes encore dans une phase d'incertitude, insiste de son côté, Anne-Claude Crémieux, infectiologue à l'hôpital Saint-Louis de Paris. (...) "Lever les distances sociales semble être un pari risqué à ce stade" (...)
Du côté des passagers, on n'est pas franchement emballé par l'idée de repasser de 1 à 4 personnes par m2 dans une rame de métro
Extraits d'un article du Parisien Libéré