Alors que la ministre des Transports, Élisabeth Borne, a signé lundi le contrat de concession du CDG Express, alors que la phase de concertation n'est pas terminée, comme tous les matins depuis plus d’une semaine, la maire de Mitry-Mory bloque avec une soixantaine d’opposants l’accès à ce chantier situé sur le territoire de sa commune le long des voies de la ligne à grande vitesse. Des associations et des gilets jaunes sont présents.
Mardi matin, d'après Le Parisien:
Vers 7 h 15, les policiers de la compagnie départementale d’intervention et du commissariat de Villeparisis, puis une quarantaine de CRS, tous en tenue de maintien de l’ordre, ont délogé les manifestants pour libérer le passage et laisser passer une pelleteuse de la société Cosson.
« Des personnes, dont des femmes âgées sont tombées au sol. Nous avons appris que dans le même temps il y avait eu une alerte au colis suspect dans le RER B et qu’il n’y avait pas d’effectifs de police disponible. Mais pour nous empêcher de nous exprimer et protéger une pelleteuse il y avait plusieurs cars de CRS et de hauts responsables de la police et de la préfecture. Mais nous ne faiblirons pas et nous reviendrons demain ! », conclut Charlotte Blandiot-Faride. [La maire de Mitry-Mory]
De son côté, notre maire peu enclin à ce genre de manifestation a envoyé une lettre au Préfet de la région Île-de-France demande" des garanties vis à vis des usagers du RER B" et s'inquiète des informations qui lui sont parvenues parlant de 50 bus par heure lorsque le trafic du RER B sera interrompu.
Il semble donc qu'il ne soit pas opposé à ce CDG Express que certains appellent "Le train des riches"