Fin août, à la demande de la préfecture, l'Agence régionale de santé (ARS) a ordonné la fermeture des machines installées là en 2008. Trop de "matériel" souillé sur la voie publique. Face à la bronca des associations, qui rappelaient que "la Seine-Saint-Denis est le département où le matériel de prévention demeure le moins accessible et où les taux de VIH et d'hépatite C sont les plus importants avec Marseille", les autorités ont fait machine arrière.
Pour la chercheuse, la France a pris "depuis trente ans un retard considérable" et refuse "une démarche pragmatique". "Ce qui est rageant c'est qu'on sait comment faire : accompagnement social, traitements de substitution, salles de consommation..." Elle cite Francfort, Lisbonne, Zurich, Barcelone : "Là-bas, les gens n'aiment pas plus les drogués qu'ici. Les pouvoirs publics mettent en place des programmes efficaces avant tout pour régler des questions d'ordre public".
Mais les forces de l'ordre se sentent elles aussi désarmées : "Ce n'est pas un problème d'ordre public mais un problème sanitaire, il faut prendre en charge ces pauvres gens et les faire décrocher", souffle une source policière. Éradiquer le trafic ? "Quand on tape quelque part, ça ne fait que déplacer temporairement les points de vente vers des quartiers jusqu'alors tranquilles."
Pour la sociologue Anne Coppel, la "situation désespérante" à Aulnay-Sevran a une explication simple : "A Paris, les usagers sont massivement pris en charge. En banlieue, il y a un retour de l'héroïne car il y a un déficit de réponse sociale et médicale. La banlieue est laissée de côté, comme dans les années 1980 et 1990 où on a laissé les héroïnomanes mourir par milliers".
Une salle de consommation, comme il en existe à Paris et Strasbourg, serait-elle la solution ? Interrogée par l'AFP, la Midelca (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) répond avoir "bien connaissance de la situation à Aulnay-sous-Bois/Sevran". Mais, insiste-t-elle, "c'est aux municipalités que revient la décision".
La mairie de Sevran ne s'exprime pas sur le sujet. Et pour le maire LR d'Aulnay, Bruno Beschizza, c'est "hors de question".
La piste est en revanche défendue par le président PS du département, Stéphane Troussel, qui s'apprête à visiter les salles de Paris, puis Strasbourg, où un "bilan exemplaire" a été dressé par le comité de pilotage un an après l'ouverture.
Extrait d'un article de France24
Qu'est-il préférable, voir certains trottoirs jonchés de seringues avec les risques inhérents ou prendre en charge le problème? Peut-on continuellement mettre la poussière sous le tapis pour donner la meilleure image possible d'une cité dont les habitants sont bien conscients de l'état.
5 Réponses à “Salle de shoot « Hors de question » pour le maire”
Encore heureux, on a assez de … ici ! Faudrait peut être comprendre que la Seine St Denis n’est pas la « corbeille à indésirables » de la France, Troussel se contredit tout le temps, pas étonnant de la part d’un socialo ! Surtout venant de quelqu’un qui avec ses amis ont tout fait pour entasser des populations censées voter à gauche dans certains quartiers. Le socialo est retors !
Se plaindre que le 9-3 soit défavorisé, qu’on fait tout et n’importe quoi au plus haut niveau de l’Etat, qu’on le délaisse, si c’est pour sortir une conn*** après !
Pour la rédaction : J’ai rarement vu ici ou ailleurs un trottoir jonché de seringues, par contre des déchets… Il y a des quartiers (huppés) sur Paris où c’est immonde !
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Faut-il croire « DuDandy’s » ou la photo de l’agence AFP?
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Justement ce weekend j’ai trouvé deux seringues à deux pas de l’arrêt de bus 15 à gros saule. Je les ai jeté aux égouts parce qu’aucun poubelle se trouve a côté.
Comment repondre le maire si des enfants les ont trouvés et se faire piquer?
Aussi, je suis d’accord avec DuDandy, on habite plus à Aulnay sous bois mais Aulnay sous poubelle.
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[Propos modérés insultant]
Ok, sérieux, je n’ai jamais dit que ça n’existait pas, j’ai dit texto « J’ai rarement vu ici ou ailleurs un trottoir jonché de seringues » et j’insiste sur le mot « JONCHE »
Je ne pense pas qu’Aulnay soit un coin héroïnomane, après on peut faire dire ce qu’on veut à une photo, y compris l’attribuée à l’AFP, car voilà ce que j’ai trouvé
Ici il s’agit de Sevran, et d’après l’excellent France Soir (très bon combustible autrefois pour allumer les cheminées) LES SERINGUES, j’en vois qu’une !!! Attention n’interprétez pas, je n’ai jamais dit qu’il n’y en avait pas une 2ième, qui a échappé à la vigilance du photographe !
http://www.francesoir.fr/actualites-societe-lifestyle/sevran-seine-saint-denis-heroine-et-seringues-deferlent-sans-bruit
De toutes les façons je suis d’accord avec Beschizza là dessus
La drogue est un fléau, mais ce n’est pas moi qui achète…
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Il y a bien des Bars pour ceux qui souhaitent se bourrer non ? Et cela ne dérange pourtant personne
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