"Le meeting à la Rose-des-Vents à Aulnay-sous-Bois du samedi 29 septembre pour soutenir les salariés de PSA a connu un franc succès. Salariés, Elus, Habitants ont répondu présent à l’appel des syndicats pour soutenir l’ensemble des salariés en lutte.
Les élus communistes du Front de Gauche, se battent avec force pour garder l’emploi sur le département et particulièrement l’emploi industriel et l’usine automobile PSA à Aulnay-sous-Bois. Nous exigeons le maintien de la fabrication de la C3 jusqu’en 2016. L’industrie automobile à de l’avenir en Seine-Saint-Denis.
Un gouvernement plus courageux et plus actif, c’est ce qu’exigent le peuple de gauche et les nombreux salariés en lutte pour sauvegarder leur emploi dans leur entreprise.
Le candidat Hollande, devenu président de la république, a tous les pouvoirs institutionnels en main pour trouver une solution viable pour les salariés et leurs familles.
Le Sénat et l’Assemblée Nationale est à gauche, le président de la république est socialiste avec un gouvernement PS, Verts et PRG, cette situation inédite pour la gauche doit porter des résultats visibles et tangibles pour le peuple français.
Le 16 février 2012, la Proposition de loi interdisant le licenciement boursier, déposée par les sénateurs communistes, a été votée aussi par 129 sénateurs socialistes et 10 sénateurs écologistes. Cette proposition de loi est maintenant bloquée à l’Assemblée Nationale, le premier ministre J-M Ayrault renvoie aux calendes grecques
Oui, il faut du courage à gauche car le changement c’est maintenant, tout de suite et pas dans cinq ans. C’est une exigence, c’est dans le programme du président Hollande, la lutte contre les licenciements abusifs.
Les élus communistes d’Aulnay-sous-Bois appellent les parlementaires socialistes à respecter leurs engagements d’élus et de candidat à la présidentielle.
En juillet 2012 les députés du Front de Gauche ont déposé une proposition de loi interdisant les licenciements boursiers à l’instar du député François Hollande qui proposait en 1999 un amendement taxant les indemnités de licenciement patronales.
La bataille pour le maintien de l’activité industrielle automobile est possible, le Ministre du redressement productif, candidat au primaire socialiste, doit prendre ses responsabilités et passer des paroles aux actes.
Les ouvriers sont impatients, le changement c’est maintenant !"
Source : Communiqué du Groupe Communiste d'Aulnay-sous-Bois