"Suite à une première rencontre en mai avec Pierre Serne, vice-président du conseil régional en charge des transports, à la réunion publique que nous avons organisée le 01/06/2012, à laquelle avaient participé des candidats aux législatives dont Daniel Goldberg rapporteur de la commission parlementaire sur les RER, une délégation d’Environnement 93 a été reçue le 13 septembre au STIF par Catherine Bardy directrice de l’offre ferroviaire, Ivan Tixier et Christian Dagneau.
Notre demande était en fonction des dysfonctionnements accrus depuis des années, de notre critique du schéma directeur RER B Nord PLUS basé sur la mise en omnibus sur deux voies seulement du RER, dans la perspective du CDG-Express (sur les voies rapides au sud) et sans tenir compte de l’augmentation des besoins de transport du quotidien, d’émettre une alarme sociale et écologique avant le démarrage maintenant prévu en septembre 2013.
Un autre défi est aussi annoncé : à ce jour nominalement seuls 28 trains sont prévus en pointe dans le tunnel Gare du Nord/Châtelet, mais le retour à 32 trains est prévu toujours pour la fin 2013 (avec 4 trains de plus pour le RER D).
La ligne RER B qui transporte près d’un million de voyageurs/jours doit évoluer sans prise de risque.
Notre inquiétude est liée à une gouvernance particulièrement occulte : les élus
régionaux du STIF et son administration, les opérateurs divers (RATP, SNCF, RFF…), les usagers, les élus nationaux qui viennent de publier un rapport sur les RER, les élus territoriaux (communes et départements…) el les lobbies soutenus par l’ Etat (et son préfet de région) qui impose des décisions ou des lois depuis longtemps (Trains directs PONS vides, projet CDG-Express…).
Ce train sans pilote peut donc dérailler facilement et ce sera toujours la faute de l’autre…
Cela se vérifie dans la propagande éhontée qui présente le projet RER B Nord Plus, comme une augmentation des fréquences alors que entre Aulnay et Paris il n’y aura toujours que 20 trains maximum et que on peut parler au mieux dans ce cas d’augmentation des fréquences d’arrêts et donc d’augmentation des temps de trajets…
Heureusement des investissements notables seront réalisés : IPCS (contre-sens entre Aulnay et Roissy – seulement--), aménagements des gares, voies manquantes et garage à Mitry en particulier. Mais l’enjeu de l’exploitation type RATP sur les voies SNCF pose la question majeure des situations dégradées.
Sur ce point le STIF fait étudier les modalités par les opérateurs (RATP et SNCF) pour permettre l’utilisation des voies rapides SNCF en cas de situation fortement dégradée. A ce jour personne n’est sûr du résultat."
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