« La fausse bonne idée par excellence », comme le pense Stéphane Troussel, le président (PS) du conseil départemental de Seine-Saint-Denis ? Le 27 octobre dernier, lors du Comité interministériel des villes (CIV), la Première ministre, Élisabeth Borne, a annoncé qu’elle allait demander, « aux préfets, de ne plus installer les personnes les plus précaires dans les quartiers qui concentrent déjà le plus de difficultés ».
Pour la cheffe du gouvernement, il s’agit de favoriser la mixité sociale.
Le problème de la gentrification ( Processus par lequel la population d'un quartier populaire fait place à une couche sociale plus aisée ) n'est pas nouveau et avait déjà fait la une de notre blog à plusieurs reprises.
De Paris vers notre département, puis de notre département vers "plus loin", toujours le même processus !
Le taux de logements sociaux varient beaucoup entre villes.
Dugny tient le record avec un taux de 65,28 pour cent. Et beaucoup de villes n'en ont pas ! (voir ici)
Pour la nôtre, le taux avoisine les 35 pour cent.
Une Réponse à “« Où vont-ils aller ? » : en Seine-Saint-Denis, on dénonce l’exclusion des plus pauvres des quartiers prioritaires”
En effet la gentrification est dénoncée dans tous les bouquins sociétaux, Fourquet, Guilly, Todd… notamment dans les 12 métropoles françaises où classes moyennes et populaires sont exclues en raison des prix de l’immobilier ce qui correspond aussi à l’entre soi des élites diplômées.
Combien de villes qui se veulent conserver cet entre soi en payant la surtaxe pour éviter le vivre ensemble?
Donc construisons des logements de qualité dans le nord et des logements sociaux dans le sud, exemple parfait des HLM du Clocher dans le sud d’Aulnay, les premiers, c’était en 1955/60, une autre époque de partage.
Mozilla/5.0 (Linux; Android 10; K) AppleWebKit/537.36 (KHTML, like Gecko) Chrome/119.0.0.0 Mobile Safari/537.36