Appelés chalets, chalets provisoires ou maisons en bois, ces petites habitations ont connu leur heure de gloire durant le 1er quart du XXe siècle.
Composés de 1 à 4 pièces d’environ 9 m² chacune (à l’exception de la cuisine qui pouvait se limiter à 6 m²) selon un plan extrêmement simple, ces chalets étaient systématiquement légèrement surélevés (50 cm) par mesure d’assainissement. Ils reposaient ensuite sur des fondations en parpaings de mâchefer sur lesquels se dressaient les poteaux et planches en sapin (matériau léger et peu cher) que l’on couvrait enfin d’un toit à deux pentes en tuiles mécaniques.
Afin d’assurer une meilleure isolation, les chalets que proposaient les sociétés de construction étaient pourvus d’une double paroi constituée de planches en bois à rainure et languette, mais dont la disposition pour le mur intérieur était inversée par rapport à celle du mur extérieur.
Au cours des années 1920-30, ces petites maisons en bois vont progressivement disparaître au profit de leur version en maçonnerie.
Source : https://patrimoine.seinesaintdenis.fr/