D’ici 2035, l’Île-de-France devrait compter 13,5 millions d’habitants contre 12,2 millions aujourd’hui. Cette tendance s’accompagnera d’une hausse des besoins alimentaires. Or, la saturation du site de Rungis limite sa capacité à absorber cette demande.
Le président du Marché de Rungis remet, ce 7 février 2022, au Premier ministre le rapport sur le projet Agoralim, destiné à accroître la part des circuits courts dans l'alimentation des franciliens.
La Semmaris est prête à investir 700 millions d'euros dans ce projet qui, pour elle, a vocation à s'inscrire dans un programme plus large, baptisé « Agoralim ».
L'épicentre « d'Agoralim » ? Le triangle de Gonesse, une enclave verte de 700 hectares entre les pistes d'atterrissage des aéroports de Roissy et du Bourget, dont 280 sont potentiellement urbanisables. C'est là que des promoteurs prévoyaient de construire le mégacomplexe de commerces et de loisirs Europacity, finalement enterré fin 2019 par Emmanuel Macron.
À la place d'Europacity, la société gestionnaire du marché de Rungis, la Semmaris, propose de "sanctuariser" la centaine d'hectares de terres agricoles dans le sud du triangle et de permettre la création d'une plaine céréalière, où des projets de maraîchage, d'horticulture et d'élevage "selon les principes de l'agroécologie", adaptés aux besoins locaux, se côtoieraient. La société imagine également la construction d'une légumerie et des "équipements de formation, d'innovation et de sensibilisation au bien-manger".
Source: Le Parisien - lesechos.fr- batiactu.com- reussir.fr