En 2050, il y aura 165 000 personnes âgées de plus de 75 ans en Seine-Saint-Denis, soit le double d’aujourd’hui. Et la question du maintien à domicile est au cœur des réflexions pour anticiper ces bouleversements démographiques, sachant que l’offre de places en établissement médico-social dans le département est le plus faible d’Île-de-France : 14,7 pour 100 personnes âgées dépendantes, contre 19,6 pour l’ensemble de la région.
Depuis cette année, la loi de financement de la sécurité sociale rend possible le versement d’une nouvelle subvention, l’aide à la vie partagée (AVP). La Seine-Saint-Denis est le premier département francilien à s’en emparer.
Ce dispositif est destiné à des personnes de plus de 65 ans ou en situation de handicap, qui pourront recevoir jusqu’à 10 000 euros d’aide si elles s’installent dans une colocation ou dans un logement avec un accès à une salle commune où seront organisées des activités. L’AVP servira notamment à financer le projet de vie en société.(...)
« Cette aide subventionne le fonctionnement de l’habitat inclusif, poursuit la directrice de l’autonomie. Notre difficulté est de trouver des porteurs de projet. » Les bailleurs sociaux pourraient être ses potentiels partenaires.
L’un d’entre eux, Vilogia, a commencé à travailler sur la mise en place d’habitats inclusifs dans son parc social. Cela se passe à Sevran, au sein de la résidence Masaryk, concernée par une opération de réhabilitation menée par l’Agence nationale de la rénovation urbaine. En rez-de-chaussée, 14 logements seront adaptés à des locataires en situation de handicap ou de dépendance.
Extraits d'un article du Parisien
Seine-Saint-Denis, Solidarités
2 novembre, 2021 à 8:45 | Posté par Jean-Louis Karkides
Cet article a été posté le mardi, novembre 2nd, 2021 a 8 h 45 min et est classé dans Seine-Saint-Denis, Solidarités. Vous pouvez suivre tous les commentaires de cet article via ce flux RSS 2.0.
Les commentaires de cet article sont fermés.