Rien que dans notre ville, il est possible de rencontrer renards, fouines,hérissons (expérience vécue).... Le Parisien fait l'état de notre faune sauvage, extraits:
En Île-de-France, de plus en plus d’animaux sauvages sont secourus par des particuliers et amenés dans des centres de soins dédiés. Mais ces structures, gérées par des bénévoles, se retrouvent désormais débordées face à l’afflux de bêtes à prendre en charge. (...)
Grégoire Loïs, naturaliste à l’Agence régionale de la biodiversité et directeur-adjoint de Vigie-Nature au Muséum national d’histoire naturelle, fait le point sur la situation.
À quoi ressemble la faune sauvage en Île-de-France ?
C’est une faune complètement modelée par la présence de l’homme. On a beaucoup d’espèces commensales (qui se nourrissent des déchets produits par une autre mais sans causer préjudice à cette dernière, comme le rat ou le pigeon), beaucoup d’espèces très tolérantes vis-à-vis des perturbations, et nocturnes, qui se trouvent une niche d’activité au moment où l’activité humaine est moindre. Et puis des espèces délibérément conservées qui sont tout le temps mises en avant, comme les populations de cervidés à Fontainebleau ou Rambouillet.(...)
Quelles évolutions peut-on décrire ces dernières années ?
Ce qui paraît le plus évident avec du recul, c’est qu’il y a des remontées d’espèces venant de milieux chauds et secs qui voient leur population augmenter, ou leur aire de répartition s’étendre. On voit aussi que les espèces systématiquement détruites à une époque, et qui ne le sont plus, remontent en quantité. C’est le cas de l’épervier, qui était chassé.
D’autres sont-elles concernées ?
Le faucon pèlerin et la loutre, un temps au bord de l’extinction et que l’on voit désormais à Paris ou près de la capitale, aux portes de la région.(...)
À quoi ressembleront les prochaines années ?
On est dans la continuité, avec des remontées d’espèces qui aiment la chaleur. (...) On peut espérer que dans dix ou vingt ans, on aura de la loutre dans la Seine, la Marne, car il n’y a plus de destructions directes.(...)
Les résultats des listes rouges franciliennes montrent qu’on a, suivant les groupes d’espèces, entre un quart et un tiers des espèces qui sont menacées en Île-de-France.
Pour tous ceux qui veulent en savoir plus, voici un site très bien conçu.